Privé de banc depuis plus d’un an et demi, Lamine N’diaye pourra faire son retour dans les compétitions interclubs de la CAF lors de la prochaine Ligue des champions africaine. L’entraîneur du Horoya AC a validé sa licence A, exigée désormais par la Confédération Africaine de Football (CAF) pour conduire une équipe en campagne africaine.
L’ancien sélectionneur du Sénégal est reparti en France, où il a fait sa formation d’entraîneur, pour obtenir le Brevet d’Entraîneur Professionnel de Football (BEPF) grâce à une Validation des Acquis de l’Expérience (VAE). Un processus qui a duré 5 mois et qui a permis au technicien sénégalais d’obtenir son diplôme.
« Cela m’a permis de revoir des amis et de replonger dans le bain. C’était une sorte de révision, je devais restituer l’expérience que j’ai eue durant mes plus de 25 ans de carrière. De toute façon quand tu es entraîneur, il faut toujours rester au diapason pour ne pas être largué. Le foot va tellement vite », a-t-il déclaré chez nos confrères de RFI.
Avec plus de 20 ans d’expérience et un bon palmarès en Afrique (vainqueur d’une Ligue des champions CAF et d’une Super Coupe CAF, et une place de finaliste lors de la Coupe du monde des clubs en 2010), l’ancien entraîneur du TP Mazembe n’est pas retourné à l’école pour apprendre grand-chose. Mais cette formation lui permet de se mettre en règle avec les exigences de la CAF.
« C’est surtout pour me mettre en règle avec ce qui a été demandé en sachant que les gens de la CAF ont un peu exagéré. Dans toute règle, il y a des exceptions. Quand quelqu’un joue une compétition (NDLR : la Ligue des champions africaine), qu’il gagne cette compétition et atteint plusieurs fois les demi-finales, il est logique de penser que cette personne a les compétences requises pour officier à ce niveau (…) Ils sont allés un peu trop loin, je trouve. Si j’avais su, il y a 20 ans, qu’on me demanderait cela en Afrique, je l’aurais fait naturellement. Le paradoxe, c’est qu’il y a pas mal d’entraîneurs aujourd’hui sur les bancs africains, que j’ai moi-même formés. J’en ai formé au Cameroun, au Congo… », a souligné Lamine N’Diaye, qui trouve insensées les nouvelles règles que la CAF impose aux entraîneurs.
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