GUI-RCA : Raoul Savoy se plaint de l’arbitrage

En déplacement à Conakry, la Centrafrique a perdu (1-0) face à la Guinée en marge de la deuxième journée des éliminatoires de la CAN 2019. Raoul Savoy accuse l’arbitrage pour justifier cette défaite.

Vainqueur lors de la première journée face au Rwanda, la Centrafrique avait à cœur de faire un bon résultat au stade du 28 septembre face au syli national. Malheureusement, les hommes de Raoul n’ont pas pu éviter la défaite. En seconde période, Seydouba Soumah inscrit l’unique but de la partie après l’heure de jeu.

Pour justifier cette contre-performance, l’entraineur des Fauves pointe du doigt le trio arbitral algérien qui a dirigé le match. « Ce n’est pas dans mon habitude de critiquer les arbitres, mais aujourd’hui, il ne nous a pas laissé le temps d’attaquer. Dès que l’équipe de Centrafrique dépasse le milieu de terrain et veut mettre un ballon dans les 20 mètres, il siffle quelque chose. C’est compliquer de jouer sans pouvoir attaquer. C’était ma remarque sur l’arbitre. Après, la Guinée a poussé et a marqué le but au plus mauvais moment pour nous, parce que si nous avions tenu encore quelques minutes, le match allait se terminer sur un score vierge. Sur le but, notre arrière central se blesse. Ce qui m’a poussé à faire un changement qui n’était pas prévu. Après, nous avons essayé de nous réorganiser et de pousser, sans beaucoup de chance. Sur l’ensemble du match, je pense que nous avions notre chance, avec un bon gardien qui a fait des arrêts décisifs. Le match aurait pu se terminer sur un 0-0. Honnêtement, je comptais partir d’ici avec un point » regrette-t-il en conférence de presse d’après-match.

Le stade du 28 septembre a fait le plein à l’occasion de cette rencontre. Le coach des visiteurs garde de beaux souvenirs de public qui a fait le show du début à la fin. « C’est un beau public, une belle ambiance, un beau match international et de la tension nerveuse liée à la nécessité d’obtenir des points. Je pense que nous avons grandi comme équipe, parce que nous réussissons à gérer nos temps faibles sans prendre de but et à faire douter l’adversaire à l’extérieur. Il nous manque peut-être un peu d’expérience devant et un peu de chance dans les derniers gestes pour faire la différence.»