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Fodé Camara : « Je veux partir en Europe »

Après avoir fait ses preuves dans le championnat guinéen, le défenseur international du Horoya AC souhaite franchir un palier. Dans une interview accordée à notre rédaction, Fodé Camara laisse entendre qu’il songe à un nouveau défi. Celui de tenter une aventure européenne.

Bonjour Fodé Camara ! Quelle est votre réaction après le titre remporté cette saison HAC ?

Vous savez le Horoya est un grand club, un club confirmé en Guinée. On est très content de ce sacre parce que l’année passée, ça nous a échappé sur le tapis vert. Cette année on s’est dit qu’il fallait le reprendre. Le début du championnat n’a pas été facile, mais on a réussi à arracher le titre avec un écart bien défini.

Vous êtes constant en championnat et en équipe nationale. C’est quoi votre force ?

Pour être constant en football il faut beaucoup de sacrifices. Il s’agit bien sûr de sacrifice corporel. Après l’entrainement, je suis à la maison jusqu’au lendemain. C’est ce qui fait ma constance. Il y a aussi le soutien de ma famille et de mes  proches.

Quel a été le discours de Luis Fernandez lors de votre premier contact ?

Quand il est venu, il a parlé de rigueur, de discipline et de solidarité au sein du groupe. Moi, je le soutiens comme j’ai soutenu Michel Dussuyer (ex-sélectionneur du Syli,  ndlr). Il faut avoir l’amour du pays pour porter ce maillot.

Ne craignez-vous pas une concurrence avec l’arrivée de Luis ?

Je ne crains pas. Chaque entraîneur a sa façon de maintenir un groupe dans la concurrence. C’est le travail qui paye. Si tu travailles bien à l’entrainement, quel que  soit la situation, l’entraîneur ne peut t’écarter ou te mettre sur le banc.

C’est quoi aujourd’hui ton rêve le plus ardent ?

Je veux aller en Europe pour continuer ma carrière. Mais tu ne peux pas partir en Europe et ne pas jouer en équipe nationale. Tout comme être en Guinée et jouer en sélection. Je rêve de partir en Europe, mais c’est une question de chance. Je rêve d’être comme John Terry, Cahill, Pépé ou Sergio Ramos. Je me battrai pour cette cause.

 Avez-vous eu des contacts après la Coupe d’Afrique des Nations 2015 ?

J’ai eu beaucoup de contacts après la CAN. C’est le fruit du travail du Horoya en équipe nationale. Mais vous le savez, le président Antonio Souaré a des objectifs. Je lui laisse la priorité. Maintenant je suis à l’écoute, je crois qu’il va comprendre. Le football est un problème d’âge certes, mais si mon destin est ici alors je resterai. Je laisse le président décider, il faut donner à César ce qui appartient à César.

Propos recueillis par Aliou Chérif

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