Le match retour a été plus compliqué que l’aller, mais la Guinée a réussi tout de même a assuré l’essentiel face à l’Éthiopie. Le Syli National a dominé les Walya (2-3) ce lundi 27 mars, à Rabat, au Maroc, prenant six points sur six possibles pendant cette trêve internationale. Un bilan très positif sur plan comptable, mais qui ne doit pas faire perdre de vue les lacunes de l’équipe guinéenne. Et Kaba Diawara a bien compris cela.
« On sait encore qu’on n’est pas une grande équipe, on est en progression, ça c’est clair. On a marqué cinq buts en deux matchs, c’est bien, parce qu’on n’arrivait pas à marquer. Mais après, défensivement, on a laissé des largesses qu’on n’avait plus. Donc ça me donne du travail. Il ne faut pas toujours penser que la défense est bien et que l’attaque ne marque pas, là c’est les deux.
On n’a pas assez marqué, à mon sens, et on a encaissé, ça veut dire qu’on a beaucoup de vidéos à faire, et c’est bien parce qu’il reste deux mois avant les prochains matchs. Et l’adversaire qu’on va jouer en juin, c’est l’Égypte, les vice-champions d’Afrique. Et donc, il ne faudra pas laisser autant d’espaces dans le dos, ça c’est clair, ça donne matière à réflexion aux joueurs pour ne pas qu’on s’enflamme », a déclaré le sélectionneur guinéen en conférence de presse d’après match.
Pour l’heure, la Guinée occupe seule la tête du groupe D avec 9 points, en attendant le match de l’Égypte (2e avec 6 points) face au Malawi. L’Égypte qui est justement le prochain adversaire du Syli National dans ces éliminatoires de la CAN 2023. Battu (1-0) à l’aller au Caire, Kaba Diawara compte prendre sa revanche sur les Pharaons en juin prochain. Même si un match nul permettra à la Guinée d’obtenir sa qualification avant même son dernier match contre le Malawi, le sélectionneur guinéen ne veut pas se contenter du strict minimum.
« Je pense qu’on n’est pas encore qualifié. Il reste deux matchs, il nous reste des points à prendre, et nous ne voulons pas perdre ces deux derniers matchs. Donc nous jouerons ces matchs en juin pour les gagner, spécialement contre l’Egypte. Parce qu’on avait perdu contre eux, et on devait gagner ce match ».