En organisant l’Assemblée générale extraordinaire de ce 12 novembre 2022, le Comité de normalisation de la Fédération guinéenne de football s’attendait à ce que les membres statutaires adoptent le projet des nouveaux statuts de la FGF. Mais seulement 13 des 60 délégués présents ont approuvé les textes. Les 47 autres ont voté contre, arguant que leurs propositions n’ont pas été prises en compte dans l’élaboration de ces nouveaux statuts. Un rejet accueilli avec beaucoup de regrets par la présidente du CONOR.
« J’ai un sentiment de tristesse. Parce que nous pensions que ces statuts qui ont été rédigés avec l’appui de toute la communauté du football, allaient être adoptés. Parce que nous avons consulté les membres, nous avons essayé de travailler avec les acteurs du football. Donc, nous pensions que ces statuts auraient été acceptés aujourd’hui, votés, pour que nous puissions avancer afin qu’un nouveau bureau de la Fédération guinéenne de football puisse être mis en place en fin avril, comme nous l’avons prévu dans notre chronogramme. Nous avons aussi tenu compte de tout ce qui se fait de bon à travers le monde en matière de football : la transparence, la démocratie, la bonne gouvernance, le conflit d’intérêt, nous avons tenu compte de tout ça », a réagi Mme Mariama Diallo Sy.
Pour elle, cette situation représente un déshonneur pour le football guinéen. « Cela veut dire que l’unité que nous avons cherché à prôner depuis le début n’a pas été obtenue. C’est contre qui en fait ? C’est la question qu’il faut se poser. Le football aujourd’hui appartient à tout le monde. Ce n’est pas seulement aux acteurs du football, le foot appartient au peuple de Guinée. Ce sport doit unir, mais pas diviser. Donc, encore une fois, je regrette que cela soit fait. Mais nous sommes en démocratie. Nous acceptons leur choix. Nous allons rendre compte à la FIFA et à la CAF », a-t-elle annoncé, tout en précisant que le combat pour l’adoption de ces textes va se poursuivre.
« Tôt ou tard, ces statuts seront adoptés. On ne peut pas changer la marche du monde. Le monde a évolué, le sport, aujourd’hui, est un business. Ils (les membres statutaires) vont peut-être finir par l’accepter et nous irons de l’avant. De toute façon, on ne baisse pas les bras. On va continuer à les sensibiliser, à faire des plaidoyers », a fait savoir la présidente du Comité de normalisation de la FGF.
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