Un mois et demi après son arrivée en Belgique, Amadou Diawara a retrouvé du sourire. Lui, qui était au bord de la dépression l’année dernière faute de temps de jeu à l’AS Roma, est aujourd’hui un cadre du RSC Anderlecht. Et c’était justement pour se relancer qu’il a décidé de s’engager avec le club bruxellois.
« Selon moi, c’est le meilleur club pour relancer ma carrière. L’année dernière, j’étais constamment sur le banc à Rome. Au début de cette saison, je me suis même entraîné séparément avec les garçons sur lesquels l’entraîneur ne comptait plus », a-t-il déclaré.
Une mise à l’écart qui a poussé le joueur de 25 ans à quitter la capitale italienne, car il a réalisé qu’il n’aurait plus la possibilité de convaincre son entraîneur. Pour autant, Amadou Diawara ne garde pas de rancune à l’égard de José Mourinho.
« Je respecte beaucoup Jose Mourinho, en tant qu’entraîneur et en tant que personne. C’est quelqu’un qui parle beaucoup avec ses joueurs. Quiconque le connaît sait qu’il est différent de ce qu’il apparaît à la télévision. Nous ne nous sommes pas disputés, je n’entrais tout simplement pas dans ses plans », a-t-il indiqué, ajoutant que « c’était mieux pour toutes les parties que nous nous séparions, mais j’espère lui prouver le contraire ».
Le milieu de terrain guinéen a profité aussi de cet entretien pour évoquer brièvement comment il s’est retrouvé dans le football. Il a fait savoir que son père voulait qu’il l’imite en devenant, lui aussi, enseignant.
« Mon père ne voulait pas que je touche un ballon. Il est professeur de mathématiques et il a aussi vu une carrière d’enseignant pour moi. J’étais plutôt bon élève et si je n’étais pas devenu footballeur, j’aurais aussi été professeur. Mais je rêvais d’une carrière de footballeur, maintenant mon père réalise aussi que j’ai fait le bon choix. Je n’avais que 18 ans quand j’ai décidé en 2014 de quitter la maison et de poursuivre mon rêve. Via Saint-Marin et un élève de CM1 italien, j’ai été récupéré par un éclaireur de Bologne.
L’année dernière, alors que j’étais vraiment déprimé mentalement à Rome, j’ai puisé de la force dans ces premières années difficiles. Je n’ai pas simplement quitté la maison pour baisser les bras maintenant. Ensuite, je pense à mes amis du passé qui donneraient n’importe quoi pour être là où je suis maintenant ».
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