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Bagarre de Marrakech : Falette décharge Traoré et livre sa version

FOOT224 a reçu Simon Falette ce dimanche soir dans son live Facebook quotidien initié en marge de l’actuelle période de confinement et de couvre-feu. Le défenseur du Syli National a passé une heure avec nos chroniqueurs et est revenu sur sa brouille avec François Kamano. Plusieurs sujets ont été abordés. Retranscription.

La protection du groupe

On est tous footballeur et au niveau de notre métier, on sait que ça arrive des fois. Ça arrive dans tous les groupes. Il y a des hauts et des bas. Des fois il y a des prises de tête. C’est vrai qu’on était ensemble depuis pas longtemps. Moi j’ai aucun problème avec François Kamano ni même avec qui que ce soit dans la sélection. Maintenant, moi le premier problème qui me dérange, c’est que ça sorte, ce genre d’histoire. on est un groupe et justement pour gagner des matchs, il faut être soudé et être soudé passe par ça. C’est pour moi aujourd’hui décevant de parler des choses-là, qui se sont mal passées déjà premièrement, et puis surtout parler avec tous les concernés pour avoir le vrai sens de l’histoire. Je le répète, garder ça dans le groupe, c’est important. Moi dans tous les clubs que j’ai fait, il n’y a jamais d’histoire qui sont sorties parce que ça arrive des moments qui sont difficiles mais en tant que professionnel, on se doit de protéger son groupe et ce n’est pas ce qui a été fait il y’a deux jours. Donc, c’est ce qui me dérange un peu mais aujourd’hui on est là pour en parler et je répondrai aux questions.

L’incident de Marrakech

Ça s’est passé sur le terrain. Ça s’est passé par un manque de respect de François Kamano à mon égard. Je ne suis pas fou. Aujourd’hui je suis papa de 3 enfants, je ne peux pas me disputer avec quelqu’un pour peu de raison. Si j’ai fait ce que j’ai fait, c’est parce que justement il y’a eu des mots qui ne m’ont pas plu, des attitudes, des gestes… Moi je suis parti le voir dans sa chambre pour m’expliquer. Quand il y a 2 jours je lis l’article, qu’on parle d’une bande organisée… Moi c’était le premier problème quand je suis arrivé en sélection, on me parlait justement de ces problèmes de binationaux et de joueurs qui ont grandi en Guinée. Moi je n’ai jamais vécu ce problème, jusqu’à maintenant. Ce qui s’est passé entre François et moi, ce n’est même pas un problème d’ego non plus, c’était seulement je dirais une incompréhension mais je dirais aussi qu’il y avait des tensions et je n’ai pas aimé le ton avec lequel il m’a parlé parce que, il faut savoir aussi respecter les autres et pour moi c’est très important de peser ses mots.

Il y’avait les caméras, on sortait d’une défaite en match de préparation et il y avait les gens qui étaient autour du terrain. On se devait d’être soudé, d’être un groupe. Montrez l’image qui est la nôtre, d’un groupe qui était soudé, qui essaie d’aller vers l’avant et en voyant François devant un peu tout seul, on m’a demandé d’aller le voir et lui dire de revenir avec nous pour être serré et ça réponse ne m’a pas plu. Je lui ai demandé pourquoi, ‘’viens avec nous’’. Il m’a répondu d’une manière, je ne la répéterai pas, et je lui ai dit justement pour ne pas faire des choses que j’aurais à regretter, ‘’on discutera après’’. Sauf que lui il pensait que c’était fini mais moi quand on me manque de respect, je dois régler ça avec la personne. Donc, ça servait à rien de parler devant les coéquipiers. On est des hommes, on s’est disputé ça a dégénéré mais de là à dire que j’ai agressé François Kamano je trouve ça poussé.

Traoré dédouané

Il faut savoir protéger ses coéquipiers, moi aujourd’hui je ne suis pas là pour incriminer François, c’est que j’ai mal pris c’est peut-être de rejeter la faute sur les autres joueurs en parlant d’agression en parlant du capitaine en citant des prénoms d’autres joueurs justement. C’est ce qui moi me dérange. Aujourd’hui, moi ce qui m’intéresse le plus, c’est de parler du rectangle vert, ce qu’on fait sur le terrain à savoir les performances individuelles qui étaient à la CAN et moi aujourd’hui ce que je vois c’est que François ,j’ai l’impression qu’il se cache derrière ça pour un petit peu justifier ses performances de la CAN alors que pour moi c’est un très bon joueur. Je le connais. Je ne l’ai pas reconnu mais je ne peux pas le laisser m’incriminer et incriminer les autres collègues pour se cacher derrière ça et dire un peu que c’était difficile pour lui à la CAN et se servir de ça pour essayer de passer. C’est ça qui me dérange.

Comme on était sur le terrain, j’aurais pu réagir je l’ai pas fait parce que je ne suis pas ce genre de personne à faire du show du cinéma devant les gens, j’aime bien régler mes problèmes à l’interne avec la personne maintenant il faut savoir que les noms qui ont été cités m’ont parlé du tout à l’entraînement alors que moi je parlais pas, pour me dire Simon ‘’ça sert à rien calme toi. Il n’y a rien, ce n’est pas quelque chose de grave’’. Quand on parle de Ibou Traoré sur le chemin du retour il me l’a répété 30 fois. Quand moi je me suis rendu dans la chambre de François Kamano j’étais tout seul. Il n’y avait personne d’autre. Ni même le capitaine. Il n’y avait personne. J’étais tout seul. Qu’on parle de moi, il n’y a pas de soucis, mais faut pas mettre les gens dans des histoires et moi je suis pas un enfant pour me laisser monter la tête par les joueurs pour aller faire ce que j’ai à faire. Si je dois discuter avec un joueur, je vais y aller, personne ne va me dire d’y aller ou non et je pense qu’on me connaît assez pour savoir que je ne suis pas ce genre de personne.

Pas de rancune

Pour moi, comme je vous ai dit, ce sont des choses que j’ai vu plusieurs fois dans ma carrière. Donc moi, bien sûr, une fois qu’on s’est disputé, c’est terminé. Il n’y a pas de rancune à avoir de la haine ou quoi que ce soit. On était là pour un objectif comme on l’a dit tout à l’heure c’est à dire rendre fier le peuple, essayer d’aller le plus loin possible. Malheureusement, c’est pas ce qui s’est passé mais on pas à dire que c’est à cause des choses qui se sont passées au préalable, en tant que professionnels on se doit d’être concentrés, de partir de l’avant.

On a eu une sélection ensemble quand on a joué contre le Chili, il n’y avait pas de problème. Même après la CAN quand on s’est quitté. Même en Égypte ou le lendemain on se disait bonjour et il n’y avait pas de problème. C’est pourquoi je suis un peu choqué de ce qui se passe, aujourd’hui je le découvre un peu comme vous aussi.

Amadou Diaby et Amadou Diawara en sapeurs-pompiers

Amadou Diaby, à l’époque, dès que l’altercation s’est passée, il m’a convoqué à l’hôtel, il m’a réprimandé. Après, je lui ai expliqué ce qui c’était passé. Le coach est venu, François devait venir aussi s’expliquer, il a refusé. Heureusement que le vice-président Diaby à l’époque a essayé de parler avec lui pour calmer son énervement mais il y a des choses qui ont été mises en place, le coach a parlé. Il faut savoir que c’est quand même des professionnels. Moi le soir même, c’était déjà réglé, Amadou Diawara nous a réuni avec François, on a discuté. On s’est dit que ce sont des choses qui se passent dans un groupe et qui doivent rester dans un groupe. Maintenant si François n’a pas réussi à passer à autre chose, il aurait dû le dire tout simplement.

La responsabilité des joueurs dans l’échec à la CAN

On a une bonne équipe, il y a un bon groupe. Ça met du temps mais il n’y a pas de problème dans le groupe. Quand j’entends parler du capitaine, non ce n’est pas ça. Aujourd’hui, on a pas fait la CAN qu’on aurait dû faire et la faute première, c’est la faute des joueurs, nous tous. Voilà ! On était un groupe de plus de 20 joueurs. Aujourd’hui, il faut être capable d’assumer et de dire qu’on a pas été au niveau de la Guinée, on a pas donné le meilleur de nous-même. En tout cas, on a essayé mais ce n’était pas suffisant. On n’a pas joué avec toutes nos qualités. Il y a eu des blessures, des choses qui se sont passées, des abandons de dernière minute, on est passé au travers de cette CAN mais on aurait dû et surtout pu mieux faire. Maintenant l’expliquer c’est difficile, mais en aucun cas on peut dire que c’est parce qu’il y avait des tensions dans le groupe. Il n’y a aucun clan, il y a des affinités, c’est partout pareil. Il y a des joueurs avec qui on va passer du temps, des joueurs avec qui on est dans la chambre. Il y a peut-être plus d’affinité mais je pense qu’il y a quand même un bon groupe et qu’il n’y a vraiment pas de clan.

« Je n’ai pas entendu parler de racket »

Moi, on ne m’a pas parlé de ça, maintiennent il faut être aussi un grand garçon, on est tous majeur. Si quelqu’un vient vous demander quelque chose, c’est dans votre obligation de dire non. Ces choses-là, ce n’est pas que j’ai pas envie d’en parler mais je n’y crois pas trop au fait. Je ne dis pas que ça n’existe pas, si quelqu’un s’est fait racketter et il s’est plaint, je trouve ça dommage. C’est à la personne de se défendre et de dire non. On est des grands garçons. Au sein de l’équipe je n’en ai pas entendu parler. Après, j’ai vu que c’était dans les journaux. Après la CAN, quand je suis rentré chez moi mon téléphone il a sonné pendant 10 jours mais ce ne sont pas des choses que j’ai vécues, NON !

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