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Zakino : « Au Horoya, c’est un seul couloir qui fonctionne »

La victoire du HAC vendredi n’a pas dissipé les inquiétudes liées à la qualité du jeu produit par le club guinéen. Souleymane Baldé, entraîneur des Espoirs de Labé et sélectionneur adjoint des U17 de la Guinée a soulevé plusieurs aspects que Victor Zvunka devrait améliorer pour la suite.

Le 28 août, la Guinée aura les yeux rivés sur l’Afrique du Sud. Le destin du Horoya s’y jouera. Avec 8 points et une position de deuxième du groupe C, les Matamkas sont talonnés par Sundowns et ses 5 points. Dans tous les cas de figure possibles, il faudra au représentant guinéen d’éviter de perdre en déplacement au risque de ne pas sortir des poules. Ce match de la 6e journée a tout d’une finale qui promet et mettra aux prises deux équipes au style de jeu similaire dont le destin se joue sur un match couperet.

Victor Zvunka aurait pu, en plus de la victoire (2-1) contre Togo Port, dissipé toutes les craintes. Mais hélas ! La défense s’est une nouvelle fois montrée très empruntée notamment sur le but togolais qui part d’un changement de jeu depuis le camps adverse suivi d’une mauvaise appréciation et d’un mauvais placement de Lingani. Le tout facilité par une mauvaise couverture derrière.

Pour Zakino, il n’y a pas que la défense qui inquiète. L’animation offensive était défaillante et une personne est  spécialement dans sa ligne de mire : Daouda Camara. « Au niveau offensif, il leur manque le replacement des attaquants. Il leur manque le jeu sur le couloir parce que c’est un seul couloir qui fonctionne. J’ai vu aujourd’hui les deux latéraux bloqués. Si vous avez remarqué, il n’y a pas eu de percussion de la part des latéraux ou un apport qui crée le surplus pour centrer le ballon. C’est du côté de Mandela où il y a eu plusieurs débordements mais quand il lève la tête malheureusement, il n’y a aucun attaquant. Il y a les deux milieux bloqués derrière. L’avant-centre lui est là, l’ailier qui doit rentrer dans les 18 mètres est toujours excentré sur la ligne. Donc, quand Mandela déborde et centre, il y a l’attaquant qui est présent contre trois ou quatre défenseurs adverses. Je crois que ce sont des choses à corriger. Ensuite, le bloc équipe ne fonctionne pas. Il y a une déchirure entre les deux milieux et la ligne d’attaque. Il y a un vide au milieu. Face à une grande équipe, ce n’est pas bon. Il faut repositionner l’attaque et faire fonctionner le bloc équipe. En dehors du côté de Mandela, l’excentré droit (Daouda Camara, ndlr) n’a fait aucune percussion, aucun débordement et il n’y a pas eu de centre. C’aurait été une grande équipe en face, Mandela serait bloqué et il y aurait eu la catastrophe. Seul le côté de Mandela a joué, l’autre côte n’a pas joué. Il faut aussi que les latéraux se libèrent. Au haut niveau aujourd’hui, il faut nécessairement que les latéraux jouent. Et lorsque les latéraux montent, il faut assurer une couverture. Les deux milieux jouaient sur la même ligne. Il n’y avait pas un d’entre eux qui décrochaient pour appuyer la ligne d’attaque. Ils ont joué sans un numéro 8 je puis dire » analyse-t-il.

Victor Zvunka a donc une semaine pour affiner les derniers réglages avant le grand jour. Son avenir pourrait d’ailleurs se jouer sur ce match du 28 août en Afrique du Sud contre Mamelodi Sundowns.

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