Horoya AC : Zvunka pète les plombs en conférence de presse

Le Horoya affronte l’AS Togo Port ce vendredi en marge de la 5^e journée de la phase de poules de la ligue des champions. En conférence de presse ce jeudi, Victor Zvunka a fait le show et s’était notamment pris de manière houleuse avec un confrère.

Le champion de Guinée a un match crucial à jouer ce weekend. Une rencontre qui pourrait sceller le sort du représentant guinéen en campagne africaine. Avec 5 unités et plus que deux matchs à jouer, les rouge et blanc doivent éviter toute défaite à domicile contre les Togolais pour espérer jouer une finale plus tard en Afrique du Sud contre Mamelodi.

A la veille de ce match important, Zvunka a fait face aux médias au cours d’une conférence de presse qui s’est déroulée dans une ambiance électrique. Le technicien français s’est fait remonter les bretelles par la presse et il a finit par péter plombs vers la fin.

En justifiant encore une fois les mises à l’écart de Dipita Francis, Victor a parlé cette fois d’une question de positionnement du Camerounais qu’il juge clairement en dessous de Mandela et Daouda Camara. Il a rappelé qu’Ebélé ne lui avait pas donné satisfaction à la pointe de l’attaque face à l’ASFAG et qu’il préférait jouer sur les côtés. Un poste où il n’apparaît pas comme le premier choix.

Lorsqu’un confrère de CIS Médias lui rappelle ce qu’a fait le Camerounais en coupe de la CAF l’an dernier, l’entraîneur du Horoya s’emporte et lâche,  « Mais tu compares une année sur l’autre. Est-ce que moi je parle de ce que j’ai fait il y a dix ou 20 ans ? ». « Je compare vos déclarations » lui rétorque le journaliste. Et le ton était donné.

Dans la foulée, notre confrère revient sur un autre passage de l’intervention de Zvunka. L’ancien entraîneur de Guingamp faisait une comparaison avec Manchester City qui a investi beaucoup d’argent mais qui n’a pas encore réussi à jouer ne serait-ce qu’une finale de champions league. Il a demandé donc du temps et de la patience au Horoya.

En retour, le journaliste a rappelé au technicien français l’exemple du Mouloudia et de Super Sport United qui ont été en finale lors de leur première participation en compétition africaine. « N’est-ce pas une manière de masquer vos lacunes ? » lui demande notre confrère. La réponse qui suit clos l’échange, du moins pour un temps. « Ah mais si tu veux. Moi je n’ai pas de problème. Tu as le droit de le dire. Qu’est-ce que je tu veux que je te dise moi ? Tu penses que je suis nul, bah tu le dis ».

La conférence de presse terminée, Victor Zvunka qui n’a pas visiblement pas digéré son échange avec le journaliste, est allé le voir pour prolonger le débat. « Après la conférence il m’a dit qu’il n’attend pas des louanges. Je lui ai dit que les louanges viendront quand il y aura résultat. Il a dit qu’il n’en a pas besoin. Après quand il est sorti, il est revenu pour me dire qu’il a oublié de me dire d’aller vendredi à la mosquée pour prier que Souaré reste sinon le jour où Antonio n’est pas là, je serais au chômage. Je lui ai répondu que je suis un chrétien donc j’irai plutôt à l’église pour prier. Il rajoute que lui, après le Horoya, il aura quelque part en Afrique où tomber » a témoigné notre confrère.

C’est dire l’ambiance qui régnait lors de la conférence de presse. Zvunka ne s’est pas fait que des amis à la veille d’un match aussi crucial que celui face à Togo Port.