Atletico de Coleah : Théo Bola veut une solution à l’amiable

Le divorce est consommé entre Théophile Bola et l’Atletico de Coleah. Limogé avec des arriérés non payées, le Congolais souhaite être rétabli dans ses droits pour une séparation à l’amiable.

L’affaire fait les choux gras de la presse depuis quelques jours. Bola a été débarqué par la direction du club de Coleah pour insuffisance de résultats. A cette raison, le club ajoute également des bagarres avec des supporters et une mésentente totale avec les joueurs.

Lucien Guilao, le président de Tico a ensuite reconnu que son club devait deux mois de salaires au Congolais mais qui ne seront payés que lorsque bon semblera à l’Atletico. Voilà donc d’où est né un conflit qui a fini sur la table de la Fédération Guinéenne de Football.

Nous avons joint Théo qui a confié qu’il n’a pas porté plainte mais qu’il a sollicité l’intervention de la Féguifoot pour entrer en possession de ses salaires impayés. « L’avocat n’a pas porté plainte. Il a demandé en premier lieu, comme le football l’exige, l’arbitrage de la fédération dans un meilleur délai afin que je rentre dans mes droits et éviter un éventuel procès. Jusque-là, je veux une solution à l’amiable. Quelqu’un ne peut pas vivre ici sans manger et errer dans la nature. Je ne peux être un SDF et qu’ils disent qu’ils vont me payer quand ils le voudront et quand ils le pourront. Je ne peux pas les attendre. Ils refusent de venir à la table de négociation. Ils font le gang ».

Selon l’ancien entraîneur du Satellite, ce conflit aurait pu être évité si la direction de l’Atletico n’avait pas fait la sourde oreille et ignoré toutes ses sollicitations de venir à la table des négociations, « Avant de sortir d’une quelconque entreprise, on s’assoit et on cherche une porte de sortie à l’amiable. Il n’y pas eu d’assise. J’ai demandé et j’ai même les textos en disant ‘’avant de divorcer, allons-nous asseoir, il y a beaucoup de choses qu’on doit régler et on se sépare à l’amiable’’. Ils m’ont envoyé un huissier dans la rue me donner un papier avec un motif injustifié. J’ai demandé ce que je dois faire à présent. J’ai une voiture que vous n’avez jamais payé, une maison que vous ne payez pas et j’ai des arriérés, je ne peux pas manger, vous me mettez en prison ou quoi ? J’ai attendu ses négociations qui n’ont jamais vu jour ».

Pour réfuter l’argument selon lequel il n’a pas de contrat, Bola affirme avoir reçu régulièrement des fiches de paie et pris une prime de signature de huit millions de francs guinéens. Il ajoute qu’on ne peut licencier qu’une personne ayant un contrat.  Après une passe d’armes dans les médias, une solution à l’amiable devrait être très vite trouvée pour éteindre la polémique.