CIK : Zakarias Cohela étonné

Renvoyé du  CIK pour insuffisance de résultats, Zakarias Cohela semble ne pas partager cet argument. Il estime que son bilan est plutôt  positif.

Le technicien portugais  continue à s’interroger sur la décision du club le limogeant de son poste. Il affirme  avoir fait un bon parcours jusque-là. «   Le président dit que je n’ai pas gagné contre Séquence et que  mes résultats ne sont pas satisfaisants, donc il me demande de partir. J’ai joué douze matchs  pour trois défaites, cinq matchs nuls et trois victoires. Je pense que c’est positif. Alors je ne comprends pas  pourquoi ils m’ont limogé. Même la presse portugaise ne comprend pas pourquoi le club ne veut plus continuer avec moi. Tu sais le football marche aussi avec la pression. Je ne veux pas partir, mais je n’ai pas le choix. Je voudrais être champion, mais pour la première année ce n’est pas facile » fait-il remarquer.

Zakarias Cohela  se dit prêt à continuer l’aventure en Guinée, à condition qu’il trouve un  autre club  les jours à venir. « Si je gagne un club avant mon départ, je vais rester. Normalement je devais rentrer au Portugal au mois de septembre, c’est-à-dire après le championnat. Mais si avant samedi je n’ai pas de proposition, je rentre. J’ai pris des risques en venant ici en Guinée malgré la maladie. Comprenez que même le meilleur entraineur au monde ne peut gagner tous ses matchs. J’ai perdu contre l’ASK, mais j’ai gagné contre le Horoya. Vous savez ici lorsque je prends une décision elle ne plait pas aux gens. J’écoute tout le monde mais c’est moi qui prends les décisions. Les joueurs sont tristes, certains ont même pleuré. Ils ne comprennent pas la décision du président tout comme moi. J’ai toujours dit que j’ai besoin de temps pour travailler. Même si mon ami José Mourhino (Manager de Chelsea FC ndlr) vient en Guinée, il ne pourra pas gagner tous les matchs. Honnêtement  je souhaite bonne chance au CIK. »

C’est le deuxième entraineur portugais qu’a connu le CIK sous la présidence du président Général Maturin Bangoura.

Aliou Chérif