CIK : Zakarias Cohelo s’attaque à la féguifoot

Le CI Kamsar s’est incliné ce dimanche (2-0) face à l’ASK lors de sa rencontre en retard de la 12^ème journée. L’entraineur Portugais a dézingué la Féguifoot au coup de sifflet final.

Le CIK n’a pas pu résister face à la furia de l’ASK beaucoup trop fort que son adversaire. Pour l’entraîneur de Kamsar, Zakarias Cohelo, ses poulains ont manqué de réussite. « On a manqué de chance, sinon on a bien joué. Le premier but intervient sur une faute  de concentration. C’est mon propre joueur qui donne le ballon à l’attaquant de l’ASK qui marque. Pour  moi c’est un cadeau. Après, on prend un deuxième but sur un corner. Aujourd’hui on n’a pas eu de chance. Mais on va travailler pour le prochain match. Le championnat est encore long. Nous on vient de terminer la phase aller. Les autres ont joué quatorze, quinze  matchs » confie-t-il.

Furieux après la décision de la Féguifoot annonçant  la délocalisation des matchs du CIK à cause de l’apparition du virus Ebola à Kamsar, Zakarias laisse entendre.  « Je demande que la Fédération Guinéenne de Football  laisse  Kamsar tranquille. Si on pense que Kamsar est dangereux à cause d’Ebola, moi je dis que c’est plutôt Conakry qui est plus dangereux parce qu’Ebola n’est pas seulement qu’à Kamsar.  C’est la première fois que je suis entraîneur en Guinée, mais il y a des choses que je ne comprends pas. Je connais les lois de la FIFA et il y a des choses que la FIFA ne peut accepter. Par exemple hier on a commencé les entrainements à 11 heures  et il faisait très chaud. On s’est entrainé le soir dans l’obscurité. On fatigue mes joueurs et on parle d’Ebola. La fédération fait pression pour ne pas qu’on joue à Kamsar en parlant d’Ebola. Si on ne peut pas jouer à kamsar à cause d’Ebola, à Conakry c’est plus grave.  Je pense qu’on doit avoir deux championnats. Un championnat pour le Hafia, le Horoya et l’ASK et un autre championnat pour les autres » conclut-il.

Il rappeler que le CIK n’avait plus joué de match depuis sa victoire contre le HAC le 22 avril dernier.

Aliou Chérif