Ligue 1 (J4) : Théo Bola savoure, Sy dans la difficulté

Une semaine après avoir laissé sa peau à Kindia face au Gangan FC, le Santoba FC s’est à nouveau incliné (0-3) ce samedi au stade du 28 septembre de Conakry lors de la réception du Horoya AC au compte de la 4ème journée de ligue 1. Une rencontre dominée de bout en bout par le Horoya qui a surtout brillé de par l’efficacité de sa ligne d’attaque.

Au sortir de ce match, Théophile Bola s’est dit satisfait de la prestation de son équipe, avant de dédier cette victoire comme un cadeau de bonne année à son président. Coté adverse, Moustapha Sy dit ne pas être surpris de ce résultat et s’en remet à son côté spirituel.

Théophile Bola : Entraîneur Horoya AC

« On n’a pas eu beaucoup de temps de préparation et là, on commence à retrouver les repères. On a voulu poser le ballon et on l’a fait, c’est un cadeau de bonne année pour nous. Une façon de dire bonne année à Antonio Souaré. Nous, on regarde toujours celui qui est devant, on pense que c’est CIK. On a huit points aujourd’hui, eux ils sont à sept en attendant leur match demain. C’est comme ça qu’on a commencé à courir. On regarde celui qui est en haut, on cherche à le choper et le dépasser».

Moustapha Sy : Entraîneur Santoba FC

« Il y a beaucoup de choses qui sont rentrées en ligne de compte depuis le départ jusqu’ a maintenant, mais je met ça sur le compte de Dieu. Je me remettrai au travail avec les enfants pour voir ce qu’il y a lieu de faire pour le prochain match contre l’ASK. On pêche beaucoup à la finition, on a eu des occasions dans nos matchs précédents, mais on ne les a pas marqué. Le doute commence à s’installer dans la tête des enfants et on va essayer de voir ce qu’il faut faire. Le fait que le président n’est pas là aussi a joué un peu sur les enfants. Depuis hier nuit on a appris que le président allait sortir parce qu’on attendait le verdict et il s’est trouvé à la dernière minute que ça été prolongé jusqu’à deux semaines. Donc, la nouvelle est tombée sur nous en plein internat vers les 23h la nuit et il faillait remonter le moral des enfant ».

Sékou Koutoubou KABA