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Angers : Razzaqui fait son mea-culpa

Abdoul Razzagui Camara semble renaître de ses cendres depuis qu’il a signé cet été au SCO d’Angers. Les deux précédentes années ont été très difficiles pour le joueur qui a connu une vraie traversée du désert, mais cela l’a rendu surtout un homme meilleur. Il s’est confessé dans un entretien réalisé avec son nouveau club.

Razza a été formé à Rennes qui l’a fait signer son premier contrat pro à 17 ans, mais qu’il a quitté « trop vite » pour Sochaux en 2011. Un choix qu’il regrette fortement aujourd’hui car l’aventure sochalienne a été tout sauf une réussite, « Je voulais tellement jouer et j’étais un peu trop jeune et bouillant. Je voulais trop jouer que je suis vite parti de Rennes, je me suis vu trop beau je pense. Il y avait trop de choses qui font que tu te dises ça y est je suis trop fort et tout, non je me suis vu trop beau. Je suis parti à Sochaux parce qu’ils m’ont appelé, le coach voulait que j’y aille, ils avaient fini 5e devant Rennes donc je me suis dis que c’était un bon club et que c’était peut-être fait pour moi. Des fois c’est comme çà dans le foot, t’arrives dans un endroit où l’environnement et le style du jeu ne te correspondent pas. Je pense que c’était un mauvais choix de ma part ».

Son passage à Sochaux aura été surtout marqué par un faible temps de jeu et deux prêts au Paok Salonique en Grèce et à Majorque en Espagne. Comme pour dire que tout n’était peut-être pas mauvais, Razzagui estime que cette période l’a rendu bien meilleur, « Si j’étais resté dans ce que j’étais, je serais vite sorti de la route. J’avais besoin de vivre çà. Quand j’étais à Sochaux, ce n’était pas évident, c’était un autre environnement, un autre état d’esprit et tu as besoin de voir comment ça est pour connaître le football, connaître comment marchent les choses, t’intégrer dans un groupe. Je suis allé à l’étranger, j’ai vu aussi la mentalité des gens, j’étais en Espagne aussi où j’ai vu autre chose qui était totalement différent. J’ai rencontré beaucoup de coachs, différentes façons de travailler. Franchement, j’ai appris comment m’intégrer dans un groupe, comment travailler plus dur pour avancer et je pense que tout ça m’a fait du bien ».

Arrivé cet été au SCO d’Angers après trois années à Sochaux, l’attaquant guinéen connait un nouveau souffle. Son début de saison est symptomatique de son état d’esprit avec trois réalisations et une passe décisive en six matchs. Il se sent chez lui entouré d’une affection et d’une confiance dont-il avait besoin, « Aujourd’hui je retrouve des coéquipiers avec qui j’aime vivre, avec qui j’aime partager pleins de choses et le coach me fait aimer à nouveau le football. C’est ce qui va être important dans ma tête, moi dès que je me sens bien, je sais qu’après je suis capable de n’importe quoi ».

Repartir sur de nouvelles bases veut aussi dire rompre avec les vieilles mauvaises habitudes. L’international guinéen entame désormais une lutte contre ce qui a été jusque là son grand défaut : l’irrégularité. « Avant je faisais un gros match, et après je faisais un match moyen, un autre pas bon et un gros match. Donc aujourd’hui, on en a parlé avec le coach, il faut que je sois régulier, que je fasse de gros matchs, de temps en temps de bons matchs mais plus de gros matchs. Je veux vraiment progresser. Ce n’est pas tout d’avoir des capacités, il faut les travailler et ne pas se baser que sur çà. Avant je ne me basais que sur ma vitesse mes dribbles, non il n’y a pas que çà, il y a beaucoup d’autres choses qu’il faut intégrer » a-t-il reconnu.

Le début d’une nouvelle ère pour celui qui a également été rappelé en équipe nationale en ce mois de septembre ? On en reparle dans les prochains mois.

Thierno Amadou MAKADJI

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