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M’Baye Touré : « Je suis au Horoya à cause d’Antonio Souaré »

Disparu pendant un bon moment, le manager général chargé du recrutement du Horoya est réapparu quelques semaines après le changement d’entraîneur au HAC. M’Baye Touré que des rumeurs avaient annoncé de retour à l’ASK, son ancien club, a démenti tout départ du Horoya. Mais s’il reste au HAC, c’est bien à cause d’un homme, Antonio Souaré, le président à qui il dit tout devoir. Il s’est exprimé sans détours dans cet entretien exclusif qu’il a accordé à FOOT224.

De la place de champion de Guinée la saison dernière, le Horoya finit deuxième cette année. C’est l’ASK qui s’est adjugé le titre, des remords ?

Oui  puisqu’on a bâti une équipe pour jouer les premiers rôles dans le championnat guinéen, mais finalement nous avons terminé deuxième du championnat. Je crois qu’on aurait pu terminer champion de Guinée malgré qu’on a accusé un retard par rapport à l’AS Kaloum. Je crois qu’aujourd’hui avec le recul, on avait plus de trois, quatre matchs de retard et quand il y a trois, quatre matchs de retard ce n’est pas facile de les gagner tous. Ensuite il ya eu le cas GAL qui nous a coûté trois points. Moi je n’étais pas là, j’étais en France. Donc à partir de là, j’ai commencé à douter par rapport au titre de champion parce que l’AS Kaloum a saisi l’aubaine pour se positionner, mais qu’à cela ne tienne, le championnat s’est joué jusqu’à la dernière journée. En tant que bon sportif je félicite l’AS Kaloum et souhaite au club de faire une bonne campagne  africaine. Je profite aussi pour féliciter Théophile Bola qui a fait un bon boulot parce que durant la phase retour il a fait du cent pour cent, il n’a fait aucune fausse note.

Vous félicitez Théophile et pourtant avant qu’il ne prenne l’équipe, des bruits de couloirs annonçaient votre départ au cas il signait au HAC. Aujourd’hui quels sont vos rapports ?

Vous savez aussi que Conakry c’est la capitale des rumeurs. Moi je n’ai pas de problème particulier avec Théophile Bola, mais je sais qu’on lui a raconté beaucoup de choses sur moi et vice versa. Même au sein du Horoya les gens ne voulaient pas notre entente, mais finalement le président a mi les choses au clair. Il nous a convoqué tous les deux, il nous a parlé devant la direction du club. On a fait une heure de réunion et à partir de là Théophile et moi, nous sommes repartis sur de bons sentiments (…) on n’était pas les meilleurs amis du monde, mais au jour d’aujourd’hui nous avons mis nos différends de côté et on travail pour l’intérêt du club.

Après la phase aller du championnat, on vous a perdu de vue. Il se dit que vous êtes proche d’un retour à l’AS Kaloum. Vous confirmez ?

Bon (il rit) l’AS Kaloum c’est un club de cœur. Vouloir ne pas le reconnaître c’est être injuste avec ma personne. L’AS Kaloum, c’est un club qui m’a fabriqué. Si je suis ce que je suis aujourd’hui, je le dois en grande partie à l’ASK car c’est là-bas que j’ai fais mes débuts. Comme dirait l’autre, l’ingratitude n’a jamais fait le bonheur d’une personne. C’est vrai que j’ai de bons rapports avec les dirigeants de l’ASK et beaucoup de supporters souhaitent mon retour, mais je n’en ai pas parlé personnellement avec le président Bouba Sampil. Je sais que c’est quelqu’un qui m’aime beaucoup (…) Les supporters m’interpellent chaque jour à travers la ville de Kaloum afin que je revienne. Ils me disent que l’AS Kaloum c’est ma maison, de ne pas les abandonner, que c’est le moment est arrivée de revenir parce qu’ils sont en phase de recrutement. Mais avec tout ce que Monsieur Antonio fait pour moi, je suis bien pour le moment dans le Horoya. Dieu seul sait qu’Antonio  entretien de très bons rapports avec mes parents. Socialement et financièrement, il m’assiste même tout récemment en France. Je crois que c’est quelqu’un de très bien je ne pourrais pas le trahir, ce n’est pas possible.

Donc vous êtes au Horoya plus pour l’homme Antonio et que pour le projet…

Attends, je suis pour le projet d’Antonio Souaré. Je le dis à qui veut l’entendre, si Antonio Souaré n’était pas dans le Horoya, je ne serais pas resté parce que c’est quelqu’un qui m’aime beaucoup, et Dieu seul sait que certaines personnes ont voulu me mettre les battons dans les roues et pourtant il faut être objectif. Tout récemment, il a même pris la parole  en disant de me foutre la paix. Je suis au Horoya à cause d’Antonio Souaré  à partir du moment où lui il est content du travail que j’ai abattu. Il dit à qui veut l’entendre que j’ai abattu un travail énorme en faisant venir des joueurs sur lesquels lui-même se posait des questions s’ils allaient venir ou pas.  Qui parle d’un bon recruteur parle d’un bon président. Moi j’ai ma façon d’aborder les joueurs, surtout les joueurs expatriés que j’ai fait venir. Même les joueurs guinéens. Kufour qui est là à un moment donné, il était intransférable du côté du Fello Star mais j’ai pu le faire venir au Horoya. Yali Yali également et pas mal de joueurs. Moi de mon côté je ferrai mon rapport par rapport à mon recrutement. En âme et conscience, je suis tranquille dans la tête. Et quand je viens au stade les gens me disent, ah Khadim N’Diaye il n’a rien à envier aux gardiens africains sur le plan continental, ça me fait plaisir puisque c’est moi qui l’ai fait venir. Quand on parle d’Ocansey Mandela  meilleur joueur en Côte d’Ivoire qui se retrouve dans le championnat guinéen (…) je me dis que j’ai accompli un travail énorme.

Vous restez donc au Horoya. Le recrutement donnera quoi l’année prochaine ?

Forcément il y a des joueurs qui n’ont pas répondu à nos attentes. Ensemble avec Théophile, nous allons essayer de faire le bilan après la coupe nationale et voir ceux qui vont rester et ceux qui ne vont pas rester et pourquoi pas puiser sur le plan national et international. On va garder l’effectif qu’on a et il y aura quelques réglages dans certains compartiments.

En coupe nationale vous êtes en demi-finale face au satellite FC. Cette compétition est  l’occasion de sauver votre saison ?

On a une dette morale envers le président Antonio, on va tout donner contre le satellite et on ferra tout pour être africain.

Et pour terminer…..

Je demande aux supporters de Horoya de continuer à supporter leur équipe car c’est dans les moments difficiles qu’on reconnait les vrais supporters. Ils peuvent dormir tranquille je suis encore là, je suis dans le Horoya

Alhassane N’Dirè DIALLO

*Sauf autorisation de la rédaction ou partenariat pré-établi, toute reprise des articles de FOOT224, même partielle, est strictement interdite. Tout contrevenant s’expose à des poursuites judiciaires.

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