La sélection sud-africaine est un des sparring-partners du Syli National lors des journées FIFA de ce mois de mars 2022. L’équipe qui a manqué de peu sa qualification pour les barrages du prochain mondial face au Ghana, ouvre un nouveau cycle.
Pour Hugo Broos, il s’agit durant cette trêve internationale, de jauger le niveau actuel de son équipe après les arrivées de certains nouveaux joueurs. « Ce sont des matchs amicaux, mais ils sont plus sur la préparation. Ces jeux sont pour nous l’occasion d’essayer certaines choses. Vous ne pouvez pas essayer des choses lorsque vous jouez des qualifications, vous devez être sûr lorsque vous mettez votre équipe sur le terrain. Vous devez être sûr que ce sont les bons joueurs aux bons postes. Maintenant, nous pouvons essayer [de nouvelles choses maintenant] et nous pouvons voir ce que ces joueurs apportent à l’équipe. Je pense à Mosele [Goodman], à Shandu [Bandile], à Lakay [Fagrie] » a-t-il expliqué sur le site officiel de la Fédération Sud-africaine de Football.
Absent de la dernière Coupe d’Afrique des nations au Cameroun, le technicien belge cogite déjà sur la préparation des éliminatoires de la CAN 2023. La sélection de l’Afrique australe veut éviter de manquer la prochaine messe du football africain.
La trêve de mars est une étape essentielle dans le processus de construction du projet voulu par Broos. « Donc, ces deux matchs, ne concernent pas vraiment les résultats mais plutôt la préparation des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations en juin. Donc il y aura de nouveaux joueurs, on verra s’ils jouent bien dans leurs clubs et ensuite on verra s’ils performent pour les Bafana, qui est un niveau supérieur » déclare Hugo, qui aura également l’occasion avec son équipe de se frotter à l’équipe de France.
