HAC-WAC : piètre prestation d’un corps arbitral pris à partie

Le Horoya n’a pas réussi à s’imposer à domicile face au Wydad ce samedi en quart de finale aller de la ligue des champions. Une rencontre au cours de laquelle l’arbitrage a été loin d’être irréprochable avec des décisions extrêmement controversées.

Dans une semaine au Maroc, la décision se fera dans cette double confrontation entre Wydadis et Matamkas. Le match aller qui s’est joué ce weekend n’ayant accouché que d’un résultat nul (0-0). Un score qui aurait pu être bien différent si certains faits de jeu n’avaient pas été pénalisants.

Eric Otogo-Castane et ses assistants se sont notamment illustrés dans cette rencontre et ont pris des décisions controversées qui ont sans doute constitué le tournant du match. Mandela s’est vu notamment injustement refusé un pénalty en seconde période après une main flagrante d’un défenseur marocain dans la surface. Proche de l’action, l’arbitre central désigne le point de pénalty avant de se rétracter suite à une interpellation de son assistant. En première période, l’attaquant du Horoya aurait pu faire exclure un adversaire si encore une fois, monsieur Otogo-Castane avait été vigilent. Parti seul dans le dos de la défense, Mandela est fauché aux abords de la surface. Le défenseur, en position de dernier homme de champ, s’en sort sans la moindre sanction.

Les hommes en noir ont contribué à envenimer la partie. La tension est montée et les joueurs ont répondu par des gestes vilains et d’agacements. Baffour Sebe aurait d’ailleurs mérité clairement d’être exclu après un geste dangereux sur un adversaire. La prestation du corps arbitral ne marquera sans doute pas l’histoire de la ligue des champions. Du moins, pas dans le sens positif.

A la fin de la rencontre, les supporters du stade du 28 septembre ont lancé des projectiles à l’endroit des arbitres. Une réaction déplorable qui pourrait coûter cher aux équipes guinéennes qui n’ont que ce stade pour abriter leurs rencontres. Les officiels ont quitté la pelouse sous escorte policière et dans un climat de vives tensions.