Théophile Bola : « Si être entraîneur peut venir demain, ça ne me dérange pas »

2 années après, le technicien franco-congolais retrouve le Horoya -qu’il avait rendu champion en 2010 entant qu’entraîneur-, mais cette fois-ci avec un statut et une fonction bien différente : il est désormais le directeur sportif du club.

Plusieurs indiscrétions envoyaient bien avant la fin du championnat Theo au Horoya. Elles ont bien eu raison, mais elles se sont juste trompées sur son rôle au sein du club.Pourtant l’objectif de l’ancien entraîneur du Satellite était bien de prendre les rênes du HAC, « Il faut dire que je voulais bien être entraîneur du Horoya, mais la fonction que le bureau m’a confié me suffit largement parce que ça répond valablement à mes attentes. Pour faire de la Guinée un grand pays de football il faut travailler à la base. Moi j’ai accepté volontiers de travailler comme directeur sportif et j’ai en charge toutes les catégories dont les séniors bien sûr ».

Former les jeunes, voilà comment Théophile Bola conçoit sa mission au Horoya. Une idée soutenue par la création d’un centre de formation de football sur initiative de Antonio Souaré afin de combler un gap qui laisse entrevoir une grande faille au sein du football guinéen.

En revanche, cela aurait-il enlevé à Bola sa volonté d’entraîner de nouveau ? La réponse est « non » et il le confirme bien, « Je me suis retiré pour travailler à la base et c’est là où il y a problème parce que trois années successives j’ai pris pas mal de club, mais j’ai vite compris qu’à la base il n’y avait pas une formation.  Si être entraîneur peut venir demain, ça ne me dérange pas. Moi je ne regrette pas, c’est comme un joueur. Il peut être titulaire et à un moment, il se retrouve sur le banc de touche mais il accepte. Moi je reste sportif et je reste encore supporteur du Horoya ».

Sur ses relations avec le nouvel entraîneur du Horoya Amara Traoré, le congolais se veut rassurant même s’il insiste sur le fait que « chacun devra jouer son rôle et dans la limite de ses prérogatives ».

Thierno Amadou MAKADJI